UBC Civil In The Media – Des données du monde entier permettent d’estimer les risques sismiques en C.-B. (French)

Originally published in: CBC Radio Canada

Pendant que la Colombie-Britannique poursuit son programme d’atténuation sismique et continue à rénover ses écoles, des experts expliquent que ces décisions politiques ont été prises sur la base de données issues du monde entier, faute de tremblement de terre majeur survenu dans la province.

Les prévisions séismologiques se fondent notamment sur des données en provenance de la Californie, du Japon, du Chili et d’autres parties du monde, explique Salman Soleimani-Dashtaki, chercheur associé au Département de génie civil de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC).

La province, dit-il, n’a pas autant de données que la Californie, car aucun séisme majeur ne s’y est produit depuis que les registres de tremblements de terre y ont été créés.

« Nous pouvons utiliser beaucoup de données historiques et des enregistrements de tremblements de terre qui ont frappé diverses parties du monde, par exemple celui du Tōhoku, un tremblement de terre survenu au Japon en 2011. Là-bas, c’est la même activité tectonique sur la ceinture de feu du Pacifique que chez nous. »— Une citation de  Salman Soleimani-Dashtaki, chercheur associé, Département de génie civil de l’Université de la Colombie-Britannique

Beaucoup de tremblements de terre […] en Californie sont caractérisés comme étant assez similaires à ce que nous nous attendons à voir en Colombie-Britannique, dit M. Soleimani-Dashtaki.

D’après lui, les ingénieurs utilisent divers facteurs d’échelle et plusieurs techniques afin de ramener les séismes survenus ailleurs à l’échelle du spectre de danger de notre province, sachant que le spectre de danger à Tofino, à Victoria, à Vancouver ou à Abbotsford est complètement différent.

Notre base de données s’appuie sur des centaines de milliers d’analyses fondées sur les données historiques des mouvements réels du sol qui se sont produits à divers endroits dans le monde.